Il m'aura fallu attendre depuis le 17 janvier 2005, date de ma première leçon, jusqu'à aujourd'hui, 13 février 2006, pour pouvoir effectuer un vol en tant que pilote breveté. Pour l'occasion, mon amie m'accompagne et prend les photos. A croire que c'était calculé, la météo était avec nous et les montagnes magnifiques.
lundi, février 13, 2006
vendredi, février 10, 2006
Je suis pilote !
Aujourd'hui vendredi 10 février 2006, c'est le grand jour. Je vais passer mon test pour obtenir le brevet de pilote privé (PPL). Ce devait être hier mais la météo n'était pas au rendez-vous. La journée commence par la consultation de la météo. Ça se présente bien. J'appelle mon instructeur qui à son tour confirme au testeur que ce sera aujourd'hui. Histoire de ne pas stresser inutilement toute la matinée, je vais me changer les idées en allant au théâtre où je travaille. A 11h30, je reviens à la maison. Je vérifie tout une dernière fois. C'est bon, je suis prêt. Je connais ma navigation sur le bout des doigts (Pau - Auch - Nogaro -Pau).
Par précaution j'écoute l'ATIS avec mon scanner et je découvre que la piste 13 est en service. Il fallait que ça tombe là. Je sais que ça ne devrait pas être un problème mais quand on a appris pendant un an à faire tous les exercices sur la 31, c'est pas fait pour rassurer. Je vais m'adapter. A 12h30 je prends la météo :
LFBP Pau/Pyrénées
101100 LFBP 101100Z 07009KT 9999 FEW033 08/M01 Q1019 NOSIG
LFBP 101100Z 101221 06010KT 9999 FEW040
LFBT Tarbes/Ossun-Lourdes
101100 LFBT 101100Z 07006KT 030V110 9999 FEW020 SCT230 07/M00 Q1019 NOSIG
LFBT 100958Z 100918 05006KT 9999 FEW015 SCT230
LFDH Auch/Lamothe
101100 LFDH 101100Z VRB04KT CAVOK 07/02 Q1021
Pas de soucis majeurs.
J'arrive à 13h00 à l'aéroclub du Béarn. Je revérifie tout. Mon instructeur me suit de peu et à 13h30 c'est au tour du testeur. On fait les papiers pour l'administration et c'est parti. "Racontez moi comment vous avez préparé votre vol". Je lui montre la météo avec le TEMSI et la carte des vents, je lui explique les METAR et les TAF. Et puis c'est au tour de la navigation avec l'étude des NOTAM qui nous concernent. Pas de problèmes particuliers. On part ensuite vers l'avion, le DR400/120 F-GKQR de l'aéroclub.
Il s'installe, je fais la visite prévol. La check se passe bien, on démarre, j'appelle Pau-sol et à 14h15 on roule par le taxiway N et NW jusqu'à N5, en laissant passer l'airbus d'Air France qui regagne son parking. Pleins gaz, virage vers le point NA, montée à 3000ft et quelques minutes plus tard commencent les exercices : virage à 45° à gauche (réussi au deuxième coup), décrochage en lisse, vol lent et une approche de décrochage en virage en descente et une en configuration d'atterrissage, tout ça suivi d'une panne en campagne. On revient sur le terrain de Pau pour une panne par encadrement, un peu longue, mais ça passe. On quitte la piste à N3, on remonte NW jusqu'à N5 et c'est reparti pour la nav. La tour nous propose une montée directe à 3500ft avec un direct vers le VOR TAN (quelques minutes de gagner). Après TAN, direction LFDH. Il n'y a qu'à suivre le QDR 65 et la balise LMT sur l'ADF. On passe largement au-dessus de la R46S et 18' plus tard on arrive à Auch, malgré une légère dérive. "Nous allons faire comme si nous avions une panne de volets pour nous poser". J'appelle l'AFIS, me rappelle les vitesses à respecter et l'atterrissage se passe sans difficultés piste 36 (là aussi, à chaque fois que je suis allé à Auch, c'était la 18 en service). En fait j'ai même remis les gaz avant de toucher. Direction LFCN à l'ouest. 8' après on passe Vic-Fezensac. "Nous ne pouvons pas nous poser à Nogaro, nous allons à Aire sur l'Adour". J'attrape mon petit papier où j'avais préparé toutes les éventualités : Aire, un gros 270°, je me cale sur le VOR AGN avec le radial 259. J'estime à une douzaine de minutes. Pas de problème de carburant. Peu de temps après, je vois l'Adour et la route de Riscle à Aire. Au bout, pile en face, le terrain. Après la verticale, je suggère d'intégrer le circuit pour se poser sur la 30. Ça vole déjà sur place et dans l'autre sens. Bon, après discussion avec les autres pilotes et le testeur, je choisis finalement la 12. C'est pas plus mal, c'est la préférentielle, celle de d'habitude. Un toucher et c'est le retour sur Pau. En route on fait une interruption volontaire du vol. Je choisis un champ, prépare l'avion commence le repérage et zut, une ligne électrique en plein milieu. Le choix n'était pas le plus judicieux mais la manoeuvre était bonne. Allez, on rentre. Je retrouve la N134, appelle Pyrénées-Info, passe NE et NA, intègre le circuit en vent arrière pour la 13 et un petit atterrissage de précision pour finir, histoire de sortir directement à N5. C'est réussi. Je roule pour la pompe, 2h15 après notre départ. Pendant que je fais le plein, le testeur regagne le club pour faire les papiers. Je le retrouve quelques instants plus tard pas trop sûr de moi. Et très naturellement, il commence le débriefing, me faisant comprendre que j'avais passé le test avec succés. Bilan : il faut que je surveille un peu mieux mes vitesses. Mais bon, je suis dans la moyenne. Et voilà, c'est fini, ou plutôt une nouvelle aventure commence. Le stress retombe et la fatigue se fait sentir. Au lit à 21h, mais heureux.
Par précaution j'écoute l'ATIS avec mon scanner et je découvre que la piste 13 est en service. Il fallait que ça tombe là. Je sais que ça ne devrait pas être un problème mais quand on a appris pendant un an à faire tous les exercices sur la 31, c'est pas fait pour rassurer. Je vais m'adapter. A 12h30 je prends la météo :
LFBP Pau/Pyrénées
101100 LFBP 101100Z 07009KT 9999 FEW033 08/M01 Q1019 NOSIG
LFBP 101100Z 101221 06010KT 9999 FEW040
LFBT Tarbes/Ossun-Lourdes
101100 LFBT 101100Z 07006KT 030V110 9999 FEW020 SCT230 07/M00 Q1019 NOSIG
LFBT 100958Z 100918 05006KT 9999 FEW015 SCT230
LFDH Auch/Lamothe
101100 LFDH 101100Z VRB04KT CAVOK 07/02 Q1021
Pas de soucis majeurs.
J'arrive à 13h00 à l'aéroclub du Béarn. Je revérifie tout. Mon instructeur me suit de peu et à 13h30 c'est au tour du testeur. On fait les papiers pour l'administration et c'est parti. "Racontez moi comment vous avez préparé votre vol". Je lui montre la météo avec le TEMSI et la carte des vents, je lui explique les METAR et les TAF. Et puis c'est au tour de la navigation avec l'étude des NOTAM qui nous concernent. Pas de problèmes particuliers. On part ensuite vers l'avion, le DR400/120 F-GKQR de l'aéroclub.
Il s'installe, je fais la visite prévol. La check se passe bien, on démarre, j'appelle Pau-sol et à 14h15 on roule par le taxiway N et NW jusqu'à N5, en laissant passer l'airbus d'Air France qui regagne son parking. Pleins gaz, virage vers le point NA, montée à 3000ft et quelques minutes plus tard commencent les exercices : virage à 45° à gauche (réussi au deuxième coup), décrochage en lisse, vol lent et une approche de décrochage en virage en descente et une en configuration d'atterrissage, tout ça suivi d'une panne en campagne. On revient sur le terrain de Pau pour une panne par encadrement, un peu longue, mais ça passe. On quitte la piste à N3, on remonte NW jusqu'à N5 et c'est reparti pour la nav. La tour nous propose une montée directe à 3500ft avec un direct vers le VOR TAN (quelques minutes de gagner). Après TAN, direction LFDH. Il n'y a qu'à suivre le QDR 65 et la balise LMT sur l'ADF. On passe largement au-dessus de la R46S et 18' plus tard on arrive à Auch, malgré une légère dérive. "Nous allons faire comme si nous avions une panne de volets pour nous poser". J'appelle l'AFIS, me rappelle les vitesses à respecter et l'atterrissage se passe sans difficultés piste 36 (là aussi, à chaque fois que je suis allé à Auch, c'était la 18 en service). En fait j'ai même remis les gaz avant de toucher. Direction LFCN à l'ouest. 8' après on passe Vic-Fezensac. "Nous ne pouvons pas nous poser à Nogaro, nous allons à Aire sur l'Adour". J'attrape mon petit papier où j'avais préparé toutes les éventualités : Aire, un gros 270°, je me cale sur le VOR AGN avec le radial 259. J'estime à une douzaine de minutes. Pas de problème de carburant. Peu de temps après, je vois l'Adour et la route de Riscle à Aire. Au bout, pile en face, le terrain. Après la verticale, je suggère d'intégrer le circuit pour se poser sur la 30. Ça vole déjà sur place et dans l'autre sens. Bon, après discussion avec les autres pilotes et le testeur, je choisis finalement la 12. C'est pas plus mal, c'est la préférentielle, celle de d'habitude. Un toucher et c'est le retour sur Pau. En route on fait une interruption volontaire du vol. Je choisis un champ, prépare l'avion commence le repérage et zut, une ligne électrique en plein milieu. Le choix n'était pas le plus judicieux mais la manoeuvre était bonne. Allez, on rentre. Je retrouve la N134, appelle Pyrénées-Info, passe NE et NA, intègre le circuit en vent arrière pour la 13 et un petit atterrissage de précision pour finir, histoire de sortir directement à N5. C'est réussi. Je roule pour la pompe, 2h15 après notre départ. Pendant que je fais le plein, le testeur regagne le club pour faire les papiers. Je le retrouve quelques instants plus tard pas trop sûr de moi. Et très naturellement, il commence le débriefing, me faisant comprendre que j'avais passé le test avec succés. Bilan : il faut que je surveille un peu mieux mes vitesses. Mais bon, je suis dans la moyenne. Et voilà, c'est fini, ou plutôt une nouvelle aventure commence. Le stress retombe et la fatigue se fait sentir. Au lit à 21h, mais heureux.
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