Mercredi 29 mars 2006. Je suis en repos, la météo est bonne et un avion est disponible, le DR400-160 F-GYKH de l'aéroclub du Béarn. J'ai contacté un ami qui va m'accompagner pour prendre des photos, faire une petite vidéo et enregistrer les communications de la radio. Ça fait un mois que je n'ai pas piloté le KH alors après ma check je demande un tour de piste avant de partir au sud, côté montagnes. Le toucher effectué on met le cap vers SW, le village de Monein en survolant le gave de Pau et ses méandres.
Passé le point de sortie, direction Oloron Ste Marie et les contreforts des Pyrénées.
Histoire d'avoir de belles images nous longeons les montagnes jusqu'à l'entrée de la vallée d'Ossau, avec Arudy à ses portes, et moi qui essaie de rester concentré. Mon PPL est encore tout frais.
Je décide de faire un retour par le point S, ce qui nous permet de survoler les côteaux de Jurançon avec la ville de Pau en arrière-plan.
Après une intégration en vent arrière sud et une finale en 31,
c'est le passage par la pompe, d'où la vue n'est pas mal non plus.
C'est à ce moment que je demande à mon ami de poser l'appareil photo et la caméra pour venir m'aider à déplacer le bel oiseau, cette fois avec les trois réservoirs pleins.
Tout c'est bien passé à ceci près que j'ai oublié d'appuyer sur le bouton d'enregistrement du minidisc qui devait prendre les communications. C'est pas grave, la vidéo sera accompagnée de musique ! Et pour nous faire oublier ce petit problème technique, nous avons eu droit à un bonus d'après vol. Après avoir rentré le DR400 au hangar, nous avons entendu un avion en approche. Jusque là rien de très excitant. Seulement le bruit laissait penser que c'était une machine un peu plus grosse que les habituels Airbus A320. On est donc sorti du hangar et nous avons vu passer au-dessus de nous, en vol lent et basse altitude l'A380 qui venait sans doute faire des essais dans le secteur. Seulement la caméra et l'appareil photo étaient dans leur housse, et le mastodonte n'a fait qu'un passage. Alors les images sont restées dans nos têtes, jusqu'à la prochaine fois...